Les équipes ont le sentiment de passer trop temps en réunion ou en atelier.
Les développeurs ont l'impression de subir le cadre organisationnel de construction de produits digitaux et n'en tirent pas forcément les bénéfices pour mieux travailler.
On sentirait presque chez certains une nostalgie du cycle en V, où le travail de conception et de cadrage en amont avait été réalisé par un architecte, il n'y avait donc plus qu'à faire...
Pour mieux creuser cette problématique, Stéphane et moi avons interrogé des témoins et avons envoyé les indices au labo scientifique.
L'objectif est d'élucider la situation et de répondre à la question : Gérard SCRUM est-il coupable ?
LES INTERVENANTS :
Stéphane Boucheron :
Je travaille depuis 25 ans dans les ESN de Paris à Nantes, en commençant comme développeur, puis chef de projet, et depuis environ 10 ans comme agile master entre des rôles de scrum master et product owner.
Je suis aussi formateur agile dans ma société. J'aime connecter les gens et optimiser le cadre de travail pour tirer les plus grands bénéfices de l'agilité au regard du contexte projet et du client.
Je considère que les qualités humaines sont plus importantes que l'expertise technique, et que les projets peuvent être des réussites lorsque les gens sont guidés par des objectifs communs et motivants.
Cyrille Douay :
Passionné de projets numériques depuis plus de 20 ans, c'est naturellement que je me suis intéressé à l'agilité afin de faire évoluer les pratiques.
Je rêve avec mon équipe et les individus de changer notre façon de faire, de travailler différemment et surtout mieux travailler, d'apporter plus de sens et de valeur à ce qu'on fait.
L'agilité et les pratiques agile nous guide vers ce sens et la réussite de nos contributions, de manière simple, réaliste et pragmatique.