Atelier-philo : les femmes se posent-elles plus de questions que les hommes ?

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Les femmes se posent-elles plus facilement des questions que les hommes ? Ont-elle une plus grande facilité à la remise en question ?

Si j'en juge par la plus grande majorité de femmes que je reçois en consultation ou qui participent à mes ateliers dans les entreprises, j'aurais tendance à répondre que oui. Je trouve les femmes en général plus réceptives que les hommes à la réflexion sur elle-même et sur les autres . Le dialogue philosophique, ou le questionnement socratique étant en général perçu par les hommes comme une prise de pouvoir, ils résistent aux questions. Il est vrai que pour accepter d'un inconnu un questionnement serré et qui déstabilise le sujet il faut opérer un certain abandon de sa volonté de contrôle, un abandon de sa peur de dire des bêtises ou de la protection de sonimage.

Je constate qu'en général les femmes sont plus ouvertes à cet exercice et y voient une manière d'approfondir des questions qu'elles se posaient déjà avant que je ne les questionne. Elles s’abandonnent plus facilement semblerait-il.

Mais pour le vérifier je vous invite, hommes et femmes, à venir nombreux pour que nous puissions en juger par nous-mêmes en dialoguant ensemble selon les principes de la pratique philosophique