Le citoyen des années 2010 veut - et peut - prendre part à la science. Il finance des projets en ligne, participe à leur orientation, soumet ses propres hypothèses et observations. Dans des laboratoires ouverts, chercheurs professionnels et amateurs oeuvrent ensemble à l'émergence d'une recherche décloisonnée. La littérature scientifique elle-même devient libre d'accès.
On parle d'Open Science : une science produite par tous et accessible à tous.
Cette ouverture est aussi prometteuse qu'elle est porteuse de risques. Celui d'un parti politique brandissant les résultats d'une étude biaisée. Celui d'une famille s'empoisonnant avec des médicaments faits maison. Ou tout simplement celui de générations futures perdues face à une masse d'informations contradictoires.
Comment s'assurer de la bonne tenue de travaux libres ?
Pour grandir, l'Open Science a-t-elle besoin d'un cadre ?
