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L’IA ne remplace pas la méthode. Elle l’exige.

On nous promet +40 % d’efficacité.*
Mais la vraie question n’est pas combien, c’est comment.

Entre leadership design et craft au quotidien en tant que (AI) Product Builder, Hugo Mourlevat partagera des retours d’expérience concrets sur l’intégration de l’IA dans les pratiques produit et design.
👉 Spoiler : la hype ne fait pas office de plan d’action.

Ce qui transforme vraiment le travail, ce sont des routines simples, répétables, mesurables : cadrer un objectif clair, prototyper vite, tester auprès des bonnes audiences, boucler les retours dans le produit, documenter les décisions.
L’impact se joue dans ces gestes opératoires, pas dans les grandes déclarations.

🧭 Sur le terrain, quatre réalités s’imposent :

1. Sans gouvernance minimale, l’IA disperse plus qu’elle n’accélère.
   Les outils prolifèrent, les workflows se fragmentent. Sans cadre — qui utilise quoi, pour quoi, avec quelles règles — on multiplie les frictions au lieu de les réduire.
2. Les gains se concentrent sur quelques moments critiques du cycle produit.
   Exploration, priorisation, prototypage, QA, support : c’est là que l’IA change vraiment la donne. Pas partout, pas tout le temps. Identifier ces leviers, c’est déjà 80 % du travail.
3. Ce qui relie un prototype à la vraie vie, c’est le respect des personnes qui vont l’utiliser.
   Chaque essai avec l’IA est un engagement envers des utilisateurs réels : expliquer simplement, donner les moyens de garder la main, éviter les surprises, inclure tous les profils.
4. Ancrer l’IA et nos compétences dans la stratégie de l’entreprise pour créer de la valeur mesurable.
   L’IA n’a de sens que si elle sert des objectifs clairs et mesurables. Cela implique de traduire la vision en cas d’usage prioritaires, d’aligner produit, data et métiers sur des métriques partagées, puis de boucler l’apprentissage dans le cycle d’itération.