
Ciò che siamo
Rencontre hebdomadaire autour d'un thème donné pour débattre dans un café. Tout le monde est le bienvenue, venez comme vous êtes, avec vos connaissances, vos idées, et votre point de vue.
Eventi futuri
10

Café-Philo du Mardi
Le Café de la Cloche, 4 Rue de la Charité (Lyon 2ème), Lyon, FRRDV à partir de 19h20 (début de la séance 19h30), au café de la Cloche proche de la place Bellecour.
Sujet de ce mardi 28 octobre: La douleur
La douleur est-elle nécessaire au progrès ?Selon l’IASP (International Association for the Study of Pain), la douleur est définie comme une « expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en de tels termes ». Une représentation habituelle de la douleur et de sa fonction est celle du contact de notre main sur une surface chaude : la douleur nous indique le danger, nous pousse à agir, soit à retirer notre main pour ne pas nous brûler.
En contraste avec la simple douleur, on peut définir la souffrance comme un état prolongé de douleur physique ou morale. Mais, selon les acceptations, la souffrance serait davantage entretenue par le mental en face d’une douleur plutôt corporelle, aussi la cause de la souffrance pourrait être vague, voire indéfinie.
Associer la douleur au progrès peut nous renvoyer à l’expression “no pain no gain”, soit l’idée que, pour progresser dans son existence, il faudrait traverser des expériences douloureuses.
Ainsi, on peut considérer que vivre en se prémunissant de la douleur, en évitant la souffrance, ce serait manquer de courage, ne pas pleinement affronter l’existence... Nous pouvons mettre en rapport la possibilité qu’une expérience douloureuse soit bénéfique avec l’idée de résilience comme "capacité à retrouver notre forme initiale"et de ne pas rester dans la souffrance.Que sous-entend cette idée et à quoi s’oppose-t-elle ? Avons-nous besoin de la douleur pour nous stimuler et apprendre des leçons ? D’après la fable du maître jetant dans l’eau gelée le disciple qui a eu le malheur de poser la mauvaise question, la douleur serait nécessaire à l’apprentissage. Cette vision justifierait-elle des relations abusives, dans lesquelles les victimes croient évoluer spirituellement à travers la douleur ?
Nous pouvons considérer métaphoriquement la douleur comme ce qui nous informe de la non-conformité de nos actes à une “réalité” : “Le réel c’est ce sur quoi on se cogne” pour emprunter une formule de Lacan. Nous pouvons considérer différentes perspectives en se demandant “à quoi se heurte-t-on ?” et “comment progresse-t-on” dans différentes activités : Si nous considérons l’activité intellectuelle qui consiste à aborder des problèmes dans l’abstraction, l’esprit ne peut se heurter qu'à ses propres limitations à trouver des représentations cohérentes, qui rendent compte de l’expérience de manière satisfaisante…. Un esprit qui se cogne ainsi fuirait-il dans les fictions, les mythes ?
Mais s’il réussit à proposer des modèles cohérents, il peut déduire de ses hypothèses des expériences possibles et vérifier que “ça passe” : la confrontation à l’expérimentation comporte alors la possibilité d’un échec qui peut être littéralement douloureux. Ainsi, si la “douleur” dont il est question et bien celle liée à l'expérience pratique, cela semble nous orienter vers la valorisation de l’expérience concrète au détriment de la spéculation théorique, de l’expérience mentale.
Or, privilégier l’expérience et considérer les potentiels “dégâts collatéraux” comme inévitables, serait-ce “avoir les pieds sur terre" ? Si la science expérimentale a permis des progrès matériels indéniables, les souffrances induites par l’utilisation de la technique sur les populations et les écosystèmes sont-elle encore des “retours d’expériences” lorsque l’échelle de l’expérimentation est la planète ? Aussi, si à titre individuel, surmonter une épreuve peut être source d’enseignement, à l’échelle de la société, comment transmettre la souffrance de ceux qui la subissent à ceux qui la causent… doit-on souhaiter davantage d’empathie ?
Comment envisager d’autres perceptives que celle d’une humanité dont il faudrait accorder les esprits qui fuient le réel d'un côté avec des corps qui souffrent de l'autre ? Nous pourrions transposer l’idée de la douleur comme signal qui pousse à l’action sur d’autres plans : envisager des souffrance morales, symboliques… considérer des douleurs mentales comme “souffrir de l'injustice" ?
Histoire de la douleur à l’âge classique - La Vie des Idées
https://laviedesidees.fr/Raphaele-Andrault-Le-Fer-ou-le-FeuÀ quoi sert la douleur ? - France Culture
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-chemins-de-la-philosophie/la-douleur-a-t-elle-des-vertus-3358737Travail : la fin du "no pain, no gain" - CJD
https://www.cjd.net/ressources/points-de-vue/11205/Résilience (psychologie) - Wikipedia
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9silience_(psychologieNietzsche, Hegel et l’histoire | La question du progrès et l’éternel retour - Jonathan Daudey
https://unphilosophe.com/2018/03/12/nietzsche-hegel-et-lhistoire-la-question-du-progres-et-leternel-retour/No pain, no gain - Wikipedia
https://en.wikipedia.org/wiki/No_pain,_no_gain"Comment penser le mal ?" - Café Philo Sophia
https://www.cafephilosophia.fr/sujets/comment-penser-le-mal/Ce qui ne nous ne tue pas nous rend-il vraiment plus fort ? - L'Humanologue
https://lhumanologue.fr/3017/ce-qui-ne-nous-ne-tue-pas-nous-rend-il-vraiment-plus-fortFaut-il se débarrasser de l'empathie ? - Les Idées Larges, Arte
https://youtu.be/XSeUcIHldiE?t=535s« NO PAIN, NO GAIN », vraiment ? - FD Fitness
https://www.fdfitness.ca/no-pain-no-gain-vraiment/9 partecipanti
Eventi passati
295